Que devient votre mutuelle à la retraite ? Les options pour éviter une rupture de couverture

Une question souvent oubliée au moment du départ

Le passage à la retraite est un moment attendu, souvent préparé pendant des années. Pourtant, au milieu des démarches administratives, de la future organisation du quotidien et des projets personnels, une question essentielle est parfois laissée de côté : celle de la mutuelle d’entreprise. Pendant la vie active, elle est obligatoire, largement financée par l’employeur, et s’intègre naturellement au contrat de travail. Une fois à la retraite, tout change.

L’enjeu est pourtant majeur : savoir comment continuer à être bien couvert(e), sans période de rupture, et avec une protection réellement adaptée à cette nouvelle étape de vie.


La fin de la mutuelle collective : ce que cela implique

Durant votre carrière, la mutuelle d’entreprise vous accompagne au quotidien. Elle facilitait l’accès aux soins grâce à la participation financière de votre employeur qui réglait au moins la moitié de la cotisation. Lorsque vous quittez définitivement l’entreprise, cette contribution disparaît et le contrat collectif prend fin.

Votre couverture ne s’interrompt pas immédiatement, mais elle bascule dans une phase transitoire où vous devez rapidement décider si vous souhaitez la conserver ou opter pour un nouveau contrat. Ne rien faire expose à un risque fréquent : se retrouver, même brièvement, sans complémentaire santé.


La portabilité : une idée reçue qui ne concerne pas les retraités

Il existe une confusion courante autour de la portabilité de la mutuelle. Ce dispositif ne s’applique qu’aux salariés quittant l’entreprise de manière involontaire et indemnisés par l’assurance chômage. Ils conservent alors gratuitement leur mutuelle pendant une période pouvant aller jusqu’à un an.

Pour un départ volontaire en retraite, ce mécanisme n’est pas applicable. Les retraités doivent donc se tourner vers une autre solution : la loi Evin.


La loi Evin : un maintien possible, mais temporaire

Pour éviter une rupture de couverture au moment du départ, la loi Evin offre une possibilité intéressante. Elle permet de conserver exactement les mêmes garanties que celles du contrat d’entreprise, sans questionnaire médical et sans limite d’âge. Cette continuité rassure, surtout lorsque des soins sont en cours ou que l’on souhaite éviter de changer de régime trop vite.

La demande doit être formulée dans les six mois suivant la fin du contrat de travail.
Cependant, il faut garder en tête que la participation de l’employeur cesse et que les cotisations augmentent progressivement. La première année, les tarifs restent identiques à ceux des actifs. Dès la deuxième année, une hausse encadrée est possible, puis la mutuelle fixe librement ses tarifs à partir de la troisième année.

C’est donc une solution confortable à court terme, mais rarement la plus économique ou la plus adaptée sur la durée.


Faut-il conserver sa mutuelle d’entreprise ou en changer ?

De nombreux nouveaux retraités choisissent dans un premier temps de maintenir leur mutuelle d’entreprise. Cette continuité a des avantages : pas de formalité supplémentaire, pas de carence, pas de nouveau dossier administratif à constituer. On reste dans un environnement connu, ce qui est souvent rassurant.

Mais ce choix a ses limites. D’une part, la disparition de la participation employeur rend la cotisation nettement plus élevée. D’autre part, un contrat pensé pour des salariés ne correspond pas toujours aux besoins d’une personne retraitée. Les dépenses qui augmentent avec l’âge — soins dentaires, appareils auditifs, optique, hospitalisation — ne sont pas toujours suffisamment prises en charge.

C’est pourquoi beaucoup se tournent vers une mutuelle senior, mieux calibrée pour cette période de vie.


Pourquoi une mutuelle senior peut être plus adaptée

Une mutuelle senior n’est pas forcément synonyme de contrat plus cher. Il s’agit avant tout d’une couverture pensée pour répondre aux besoins qui évoluent après la fin de la vie active.

Ces contrats proposent souvent des remboursements renforcés sur les postes clés du vieillissement. Ils offrent également davantage de services d’accompagnement : téléconsultation, assistance en cas d’hospitalisation, aide ponctuelle au domicile, accompagnement du conjoint, etc.

Ils s’adaptent aussi à la diversité des situations. Certaines personnes ont peu de besoins médicaux au moment de la retraite, d’autres ont déjà un parcours de soins régulier. Les formules modulables permettent ainsi de choisir une complémentaire qui correspond réellement à son mode de vie.

L’objectif n’est pas de s’assurer « trop » mais de s’assurer juste, c’est-à-dire efficacement et au bon prix.


Comment préparer sereinement la transition ?

Pour éviter toute précipitation, il est conseillé de commencer les démarches entre trois et six mois avant le départ en retraite. Cela permet de prendre le temps de contacter la mutuelle d’entreprise, de demander les conditions de maintien via la loi Evin et d’obtenir plusieurs devis comparatifs.

La lecture attentive des garanties est essentielle. Deux contrats peuvent sembler équivalents, mais différer sur des postes importants : plafonds dentaires, délais de remboursement, modalités de prise en charge en hospitalisation, exclusions ou conditions d’assistance. Ces détails influencent concrètement la qualité de la couverture.

Il faut également veiller à synchroniser la fin de la mutuelle collective et la date d’effet du nouveau contrat, afin qu’aucune période ne reste non couverte.


Existe-t-il des aides pour alléger le coût de la mutuelle ?

Certaines personnes hésitent à changer de contrat par crainte du coût. Pourtant, plusieurs dispositifs peuvent réduire la facture. La Complémentaire Santé Solidaire, par exemple, permet selon les ressources de bénéficier d’une couverture gratuite ou à prix réduit. Les contrats responsables, de leur côté, limitent certains dépassements d’honoraires et assurent un cadre tarifaire plus maîtrisé.

Il existe aussi des accords internes dans certaines entreprises, qui prévoient des tarifs préférentiels pour les anciens collaborateurs. Peu connus, ces dispositifs peuvent représenter une économie importante.


Anticiper pour une retraite plus sereine

La fin de la mutuelle d’entreprise à la retraite n’est pas une complication, mais une étape à organiser avec un peu d’avance. Entre le maintien via la loi Evin et les offres senior plus adaptées, plusieurs solutions existent pour rester bien couvert(e).

L’essentiel est de comparer, de prendre le temps de comprendre les garanties proposées et de choisir une protection qui correspond réellement à vos besoins futurs.

Bien anticiper cette transition, c’est assurer sa tranquillité pour les années à venir et profiter pleinement de sa retraite.

L’inclusion numérique des seniors : un défi… et un atout pour le bien‑vieillir

À l’ère du numérique, l’accès à Internet et aux technologies digitales n’est plus un simple « plus », mais un véritable levier d’autonomie, de lien social et de qualité de vie — y compris pour les seniors. Pourtant, beaucoup restent aujourd’hui à l’écart de cet univers : en 2023, selon l’INSEE, 62,2 % des personnes de 75 ans et plus étaient en situation d’illectronisme (c’est‑à‑dire sans usage effectif d’Internet), contre 23,4 % des 60‑74 ans.

Comment expliquer ce fossé numérique ? Et surtout : comment le combler — dans les maisons de retraite, mais aussi à domicile ou en résidence seniors — pour en faire un levier de bien‑être et de lien ? C’est ce que nous vous proposons d’explorer dans cet article.


Pourquoi certains seniors n’adoptent pas le numérique ?

Plusieurs freins expliquent cette distance souvent observée entre les seniors et les technologies numériques :

  • Manque d’équipement ou d’accès — malgré les progrès, les plus de 75 ans restent moins souvent équipés d’un smartphone ou d’un ordinateur, et l’accès à Internet peut manquer, en particulier dans certaines zones rurales ou mal couvertes.
  • Absence de compétences numériques — beaucoup n’ont pas acquis les automatismes nécessaires (naviguer sur un site web, utiliser un smartphone, paramétrer des comptes, etc.). Selon l’INSEE 2023, plus d’un tiers des 60‑74 ans ont des compétences numériques faibles.
  • Peur, méfiance, sentiment d’inconnu — pour certains, le numérique semble complexe, inutile, voire anxiogène. Une étude citée montre que l’attitude face à la technologie (plutôt qu’un équipement de base) est un facteur déterminant d’inclusion.
  • Contraintes liées à l’âge — déficiences visuelles, motrices ou cognitives, fatigue, crainte de l’erreur… Autant d’obstacles sérieux pour des seniors qui n’ont pas toujours grandi avec ces outils.

Conséquence : selon des associations comme Petits Frères des Pauvres, environ 27 % des Français de 60 ans et plus n’ont jamais utilisé Internet.


Les répercussions de ce désengagement numérique

L’exclusion digitale n’est pas qu’une question d’accès à des services en ligne. Elle impacte aussi fortement le bien‑être, la santé mentale, l’autonomie et la socialisation :

  • Isolement social et solitude : des études récentes montrent qu’un usage régulier des technologies (smartphone, appels, visioconférences) réduit significativement le sentiment de solitude chez les personnes âgées, notamment les plus fragiles.
  • Barrières aux services essentiels : aujourd’hui, de nombreuses démarches (santé, administration, services en ligne) passent par Internet. L’illectronisme peut donc compliquer l’accès aux soins, aux droits, à l’information, à l’inscription à des activités, etc.
  • Perte d’autonomie et de confiance en soi : la maîtrise du numérique peut renforcer l’autonomie (gestion de comptes, rendez-vous en ligne, communication), mais sans cela, certains seniors peuvent se sentir exclus et démunis.
  • Qualité de vie plus faible : selon une étude publiée en 2025, l’inclusion numérique apparaît comme un facteur important de bien‑être global — santé, vie sociale, mental, accès à l’information, etc.

Pourquoi l’inclusion numérique est un enjeu pour les maisons de retraite et résidences seniors

Pour les établissements accueillant des seniors — EHPAD, résidences autonomie ou maisons de retraite — l’enjeu est double :

  1. Améliorer le confort, la communication et le lien social : un résident connecté peut facilement garder le contact avec sa famille, recevoir des visio‑appels, partager des photos, échanger, contribuer à réduire l’isolement, surtout si les visites sont moins fréquentes.
  2. Faciliter l’accès aux services et à la santé : prise de rendez-vous en ligne, gestion de la e‑administration, e‑santé, portails d’information, loisirs numériques — tout cela améliore l’autonomie des résidents.
  3. Valoriser l’établissement et répondre aux attentes des familles : pour les proches qui choisissent une résidence, savoir que l’établissement favorise l’inclusion numérique est un argument fort : c’est un gage de modernité, d’ouverture, de bienveillance.

Comment favoriser l’inclusion numérique : leviers et bonnes pratiques

Fort heureusement, plusieurs solutions peuvent être mises en œuvre, seules ou en complément, pour faciliter l’accès numérique des seniors :

1. Ateliers d’initiation et formation adaptée

Organiser des ateliers réguliers pour apprendre à utiliser un smartphone, une tablette ou un ordinateur, à envoyer un mail, à faire des appels vidéo, etc. — c’est une solution éprouvée. Beaucoup de seniors, parfois hésitants, ont besoin de rythme, d’accompagnement personnalisé, de bienveillance.

Certaines maisons de retraite ou associations (ex. CLIC, résidences services) peuvent proposer ce type de formation en interne, avec l’aide de bénévoles, de jeunes volontaires ou de professionnels numériques.

2. Support humain — le rôle des “accompagnants numériques”

La technologie seule ne suffit pas. Le soutien humain est souvent indispensable — un proche, un animateur, un médiateur numérique, quelqu’un pour répéter, rassurer, reformuler. Le concept de “warm expert” (expert bienveillant) est pertinent : une personne de confiance qui prend le temps d’accompagner, de répéter, d’adapter le rythme.

Les établissements peuvent formaliser ce rôle : animateur numérique, médiateur, ou bénévole formé à l’accompagnement des seniors au digital.

3. Adapter les outils et interfaces

Les sites web, applications, plateformes doivent être accessibles — grands caractères, contrastes adaptés, navigation simplifiée, textes clairs, menus réduits, etc. Les interfaces pensées pour les seniors avec des besoins visuels, cognitifs ou moteurs sont indispensables.

De plus, des outils comme la visioconférence, les applications de santé, les services en ligne, les plateformes de loisirs, etc., peuvent être sélectionnés pour leur simplicité et leur ergonomie.

 4. Intégrer progressivement le numérique dans le quotidien

Le numérique ne doit pas être imposé. Il peut être proposé comme un plus, un service en plus — pour faire des appels, suivre des rendez-vous, accéder à la culture, entretenir le lien social. Les résidences qui adoptent cette approche constatent souvent un succès plus important.

Par exemple, des maisons de retraite expérimentent des séances de “visio‑famille”, des clubs internes d’initiation numérique, des ateliers “tablette et souvenirs” pour stimuler la mémoire, ou des activités digitales (photos, communication, jeux simples) qui séduisent les seniors.

5. Encourager le lien intergénérationnel

Associer des jeunes (étudiants, bénévoles, familles) aux seniors pour les former, les aider, les accompagner — cela renforce le lien social, crée des échanges et souvent des moments de complicité. Dans plusieurs études, l’accompagnement social (et non technique uniquement) apparaît comme essentiel pour l’adoption du numérique chez les seniors.


Inclusion numérique et bien‑être : des preuves scientifiques

Les bénéfices d’une bonne inclusion numérique pour les seniors sont désormais documentés :

  • Une récente étude montre que l’accès à Internet est associé à une meilleure santé perçue, plus de recours aux soins préventifs, une meilleure participation sociale et une plus grande satisfaction de vie, notamment chez les personnes âgées vivant seules.
  • Une autre étude rappelle que la technologie — lorsqu’elle est bien utilisée — peut contribuer à réduire la solitude, favoriser le maintien de liens sociaux, et offrir un soutien émotionnel important.
  • Enfin, l’inclusion numérique est un facteur médiateur entre l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne (IADL) et la qualité de vie globale.

Quel rôle pour les maisons de retraite et résidences seniors ?

En tant qu’acteur du bien‑vieillir, une maison de retraite peut prendre un rôle proactif dans l’inclusion numérique :

  • Proposer des ateliers réguliers d’initiation au numérique
  • Mettre en place un système d’accompagnement ou de “médiation numérique” — animateurs, bénévoles, jeunes volontaires
  • Adapter les espaces et équipements numériques (tablettes, Wi‑Fi, postes faciles d’accès)
  • Promouvoir les services digitaux utiles (visio‑appels, e‑santé, démarches en ligne, loisirs numériques)
  • Encourager les liens intergénérationnels autour du numérique

Ainsi, la maison devient non seulement un lieu de vie médicale ou sociale, mais aussi un espace d’autonomie, de lien, d’échange et d’inclusion.


L’inclusion numérique, levier d’autonomie et de lien social pour les seniors

Loin d’être un simple “plus”, le numérique — quand il est bien accompagné — peut se transformer en véritable outil d’émancipation, de lien social et de confort pour les seniors. Dans un contexte où la population âgée augmente, répondre à la fracture numérique, c’est offrir la possibilité de rester connectée au monde, à sa famille, à ses droits, à la société. Pour les maisons de retraite, les résidences seniors, les EHPAD, c’est une mission qui s’ajoute à leurs missions traditionnelles — mais une mission qui correspond pleinement à l’objectif : permettre aux personnes âgées de vivre dignement, dans un cadre sécurisé, respectueux, et ouvert. Ensemble, faisons du numérique un levier de bien‑vieillir… accessible à tous.

Les Eaux Vives : un projet engagé pour Octobre Rose, au cœur de la prévention et de la solidarité

Un établissement mobilisé pour un enjeu de santé majeur

À la Maison Les Eaux Vives, la prévention et l’information sont des priorités. En participant au Concours MDRS 2025, l’établissement met en lumière un projet fort, engagé et intergénérationnel autour d’un sujet de santé publique incontournable : le dépistage du cancer du sein.

Pendant tout le mois d’octobre, la maison a choisi de se mobiliser activement et de sensibiliser ses résidents, leurs proches et les collaborateurs à travers une initiative collective intitulée « PAR TOUS LES SEINS ! ».
Un projet fédérateur qui rappelle que la maladie touche tout le monde, directement ou indirectement, et que la prévention reste essentielle.


« PAR TOUS LES SEINS ! » : une démarche inclusive et créative

Le message porté par Les Eaux Vives est clair :
« On connaît tous une sœur, une mère, une épouse, une fille, une amie, une collègue, une voisine… touchée par la maladie. »
C’est à partir de cette réalité partagée que le projet a été construit.

L’établissement a mis en place pour l’occasion un atelier photo éphémère, accessible à toutes les personnes entrant dans la maison :

  • résidents et résidentes,
  • proches et visiteurs,
  • collaborateurs et collaboratrices,
  • partenaires,
  • habitants du quartier.

L’objectif était simple : donner à chacun la possibilité de porter un message de prévention, en participant à la construction d’une Galerie d’Art vivante, installée au cœur de la maison.

Chaque participant pouvait choisir, parmi un large panel, une poitrine artistique, inclusive ou préventive pour illustrer son message. Ce choix visuel permettait de personnaliser le cliché et de faire passer un message unique, personnel ou collectif, tout en restant dans une démarche respectueuse et créative.


Un projet photo collaboratif

Pour mener ce projet à bien, un duo de photographes “maison” a été mobilisé.
Ces professionnels ont organisé les sessions photo tout au long du mois d’octobre, en s’adaptant aux disponibilités des résidents et des visiteurs.

Ce dispositif a permis de créer :

  • un espace d’expression libre,
  • un lieu de rencontre intergénérationnel,
  • une dynamique collective où chacun se sentait impliqué et légitime.

Jeunes, adultes et seniors se sont ainsi côtoyés autour d’un même objectif : soutenir la prévention du cancer du sein, rappeler l’importance du dépistage et montrer que la solidarité ne connaît pas d’âge.


Une galerie d’art vivante au cœur de la maison

Les portraits réalisés ont été affichés dans la maison afin de créer une Galerie d’Art vivante.
Cette exposition interne, accessible à tous, a permis de valoriser les participants et d’ancrer le projet dans le quotidien de l’établissement.

Ce lieu d’expression visuelle a joué plusieurs rôles :

  • sensibilisation des visiteurs et familles,
  • valorisation des résidents et des équipes,
  • rappel permanent de l’importance du dépistage,
  • renforcement du sentiment d’appartenance au sein de la maison.

Loin d’être une simple animation ponctuelle, cette galerie est devenue un support de dialogue, un prétexte pour échanger, témoigner, partager une expérience ou un souvenir.


Des interviews pour porter la parole des résidents

Pour prolonger la démarche, Les Eaux Vives ont aussi organisé des interviews avec les résidents souhaitant partager un message personnel, public ou informatif pour encourager au dépistage.

Certains témoignages évoquaient un proche touché par la maladie.
D’autres insistaient sur l’importance de se faire dépister régulièrement.
D’autres encore exprimaient simplement un message de soutien aux femmes concernées.

Ces interviews ont permis de :

  • mettre en avant la parole des résidents,
  • reconnaître leur rôle citoyen et leur capacité à contribuer à un enjeu de santé publique,
  • créer du lien entre générations, car les jeunes collaborateurs ont également participé au projet,
  • donner une dimension plus intime, plus humaine et plus authentique au message global.

L’ensemble contribue à rappeler que le dépistage sauve des vies et que l’information doit continuer à circuler, quel que soit l’âge.


Un projet collectif, fédérateur et porteur de sens

Ce projet n’est pas seulement artistique ou préventif.
Il est profondément collectif.

Les résidents, leurs proches, les collaborateurs et collaboratrices, ainsi que de nombreuses personnes de passage, se sont réunis autour d’un même objectif : soutenir la prévention du cancer du sein dans un esprit de respect, d’unité et de solidarité.

L’initiative s’inscrit dans une vision plus large de l’accompagnement :
celle d’un EHPAD ouvert sur la société, connecté à ses enjeux, et capable de mobiliser ses forces vives autour d’une cause essentielle.


Pourquoi soutenir Les Eaux Vives au Concours MDRS 2025 ?

Ce projet mérite l’attention et le vote du public pour plusieurs raisons :

  • Il traite d’un enjeu de santé majeur avec créativité et bienveillance.
  • Il met en lumière la force du collectif et la participation active des résidents.
  • Il offre une approche inclusive, intergénérationnelle et positive.
  • Il crée du lien, sensibilise, mobilise et transmet.
  • Il reflète une maison engagée dans des actions utiles, modernes et profondément humaines.

En soutenant Les Eaux Vives, vous valorisez un établissement qui s’implique dans la prévention, qui rassemble, et qui donne du sens aux actions menées au quotidien.

Un message uni, un engagement partagé

À travers le projet « PAR TOUS LES SEINS ! », la Maison Les Eaux Vives démontre que la prévention peut être aussi un moment de solidarité, de créativité et de citoyenneté.

L’établissement affirme sa volonté de participer aux enjeux de santé publique, tout en impliquant résidents, proches et équipes dans une démarche commune.

Ave Maria : une maison ouverte sur la cité, un modèle d’intégration au cœur de la vie locale

Un EHPAD pleinement inscrit dans son territoire

À la Maison Ave Maria, la citoyenneté ne s’arrête pas en franchissant la porte de l’établissement. Ici, chaque résident et chaque résidente continue d’être un(e) habitant(e) à part entière de la commune. L’EHPAD n’est pas un lieu isolé : il est intégré dans son environnement, connecté à la vie locale, et profondément ancré dans le tissu social de la ville.

Cette démarche, portée au quotidien par l’équipe et les résidents, a conduit la Maison Ave Maria à présenter son projet au Concours MDRS 2025. Ce projet défend une vision forte : un EHPAD doit être un lieu de vie ouvert, un espace où le lien social se construit, se préserve et se transmet.


Une ouverture quotidienne, pas un simple temps fort

À Ave Maria, l’ouverture sur la cité n’est pas un événement exceptionnel que l’on organise de temps en temps. C’est une façon de penser, d’être et d’agir. Les échanges avec l’extérieur sont constants, naturels, presque organiques.

L’établissement entretient des liens réguliers avec :

  • L’école de la commune, dont les élèves viennent lire, chanter, échanger ou jardiner avec les résidents.
  • La mairie, avec laquelle les projets citoyens sont élaborés et suivis.
  • Les associations locales, qui utilisent parfois les salles de l’établissement pour leurs activités ou qui viennent proposer des animations partagées.

Les résidents participent aux fêtes communales, accueillent des expositions, assistent à des concerts, prennent part à des rencontres intergénérationnelles… Toutes ces interactions contribuent à maintenir un lien vivant entre l’EHPAD et la vie de la ville.

Cette dynamique permet à chaque résident et chaque résidente de continuer à exercer une citoyenneté active, en donnant son avis, en s’impliquant dans les événements, en partageant son expérience, en transmettant ses savoirs.

À Ave Maria, la citoyenneté ne s’efface pas avec l’âge.


Le lien social : un soin essentiel

La philosophie d’Ave Maria repose sur une conviction simple et profonde :
le lien social est le premier soin.

En étant régulièrement en contact avec les habitants, les enfants, les associations et les acteurs du territoire, les résidents entretiennent ce qui fait la richesse d’une vie : les relations humaines.

Ce positionnement a un impact direct sur :

  • le sentiment d’appartenance,
  • l’estime de soi,
  • la motivation à participer,
  • la perception de leur utilité sociale.

Il contribue aussi à briser les représentations parfois réductrices autour des EHPAD. Ici, la maison n’est pas un lieu fermé : elle est un espace d’échanges, d’écoute et de partage.
Elle fait partie de la ville autant que la ville fait partie d’elle.


L’avis du porte-parole : la parole des résidents avant tout

Comme pour chaque projet présenté au concours MDRS, la parole revient aux premiers concernés : les résidents.
À Ave Maria, elle est portée par Monsieur Paul Fontaine, Président du CVS.

Témoignage – octobre 2025

« Je voudrais simplement dire combien j’ai le plaisir d’exprimer mon affection aux résidents confrontés ici au désir de vivre moyennant un peu d’assistance matérielle et morale.
J’ai toujours cru sur la base de l’amour de l’autre que ce signal affectueux faisait plus que la chimie médicale pour la dépendance.
Il y a le bonheur d’avoir ici un personnel aussi motivé pour nous accompagner avec toutes les nuances agréables et une bienveillance de chaque instant.
Nous savons que la perfection s’éloigne chaque fois qu’on l’approche, mais nous n’en sommes pas si loin.
En ne mélangeant pas emploi (qui est payé) et travail qui est gratuit, efforçons-nous de construire un avenir solvable. »

Témoignage – octobre 2024

« La vie sociale de nos résidents se décline en deux axes :
– le contact avec leurs familles et proches, dans un monde qui s’est malheureusement généralement replié sur lui-même et isolé,
– le partage de la vie en communauté avec les soignants et les autres résidents, qui est donc indispensable dans leur quotidien.
En bénéficiant des évènements et animations collectives, nos résidents avec ou sans la parole, avec ou sans la logique, restent liés à la vie de la Cité et à l’ambiance d’un foyer.
Écoute, indulgence, socialisation : c’est tout l’enjeu du concept de Vie Sociale et du travail des équipes en ce sens au sein de la Maison. »

Ces témoignages traduisent une réalité quotidienne : la vie sociale à Ave Maria est au centre de tout.
Elle est pensée, organisée et vécue comme un pilier essentiel du bien-être des résidents.


Un modèle inspirant pour le secteur médico-social

Le projet présenté par Ave Maria démontre qu’un EHPAD peut être un véritable acteur du territoire.
Cette démarche repose sur :

  • une vision humaniste,
  • une politique d’ouverture cohérente et durable,
  • un engagement partagé entre équipes, résidents, familles et partenaires locaux.

À l’heure où les établissements médico-sociaux doivent se réinventer, Ave Maria propose un modèle concret, réaliste et reproductible : celui d’une maison qui reste un lieu de vie avant tout, avec des portes ouvertes sur la cité, la culture, la jeunesse et la solidarité.


Votez pour un projet qui rapproche, qui relie et qui fait vivre la citoyenneté

La Maison Ave Maria ne se contente pas d’accueillir des résidents : elle les place au cœur de la vie locale et leur offre un environnement où ils continuent d’exister pleinement en tant que citoyens et citoyennes.

En soutenant ce projet lors du Concours MDRS 2025, vous valorisez une approche profondément humaine et utile.
Vous contribuez à mettre en lumière une maison qui croit que l’échange, la coopération et l’ouverture sont des leviers essentiels du bien-être.

Donner la parole aux résidents : une initiative inspirante à la Maison de Famille de Bourgogne

Une initiative inspirante à la Maison de Famille de Bourgogne

Dans un contexte où le recrutement en établissement pour personnes âgées se complexifie, la Maison de Famille de Bourgogne (71) innove. En organisant le 23 septembre 2025 un « Job Dating » inédit où ce sont les résidents eux-mêmes qui ont mené les entretiens d’embauche, l’établissement se positionne comme un pionnier. Ce projet, retenu pour le Concours MDRS 2025, mérite votre soutien : voici pourquoi.


Une approche active et engagée des résidents

Le 23 septembre 2025, la Maison de Famille de Bourgogne a organisé un Job Dating inédit, où les résidents mènent eux-mêmes les entretiens d’embauche. Une initiative innovante et pleine de sens, qui place ceux qui vivent au quotidien dans la maison au cœur du processus de recrutement.
Comme le souligne cet adage : « On n’est jamais mieux servi que par soi-même. » En donnant la parole aux résidents, cet événement valorise leur expérience et leur point de vue : qui mieux qu’eux pour évaluer les qualités humaines nécessaires pour accompagner avec bienveillance et respect les personnes âgées au sein de leur lieu de vie ?

Une préparation collective et structurée

La démarche ne s’est pas improvisée. Les résidents ont été intégrés dès le départ dans des ateliers hebdomadaires de remédiation cognitive. Durant ces ateliers : réflexion sur les qualités attendues, élaboration des questions d’entretien, entraînements à l’attention et à la concentration…
La démarche a séduit de suite les résidents, dont sept se sont engagés dans cette aventure, heureux d’être pleinement impliqués dans la vie de leur Maison. Des séances de préparation supplémentaires et une répétition générale — avec des intervenants extérieurs — ont complété ce dispositif riche de sens.

Un regard neuf sur le recrutement

Le jour J, les résidents se sont installés derrière la table d’entretien et ont accueilli tour à tour les candidats venus se présenter. Ces rencontres ont débouché sur de véritables échanges humains, privilégiant la sincérité et la compréhension mutuelle.
Madame Françoise Jacquelinet, résidente et porte-parole du projet, témoigne :

« Le projet m’a tout de suite séduite. Nous (les recruteurs séniors) devons être d’une neutralité bienveillante. Il faut dire que nous avons été bien accompagnés par Sophie (la psychologue) ; Nous avons eu plusieurs ateliers afin de définir les questions et surtout nous avons répété avec 2 personnes (aides-soignantes dans un autre établissement). Il a fallu que nous soyons perspicaces, il ne faut pas avoir d’a priori sur le candidat. Il faut aller plus loin que l’apparence. J’ai même essayé de les mettre à l’aise afin de les rassurer. Je ne voulais pas leur faire peur car notre avis compte dans le recrutement. J’ai vraiment passé une belle journée et je suis satisfaite d’avoir pu donner mon avis sur les personnes qui vont s’occuper de nous. »

Au-delà de la simple évaluation, cette démarche a permis aux résidents de reprendre confiance en leurs capacités tout en contribuant à la qualité de vie de la maison. Côté candidats, nombreux sont ceux qui ont souligné la richesse de cet échange : une rencontre authentique avec celles et ceux qu’ils seront amenés à accompagner au quotidien.

Une philosophie humaniste au cœur de l’établissement

Cette initiative traduit une conviction forte : la qualité d’un établissement ne repose pas uniquement sur les structures ou les équipements, mais sur l’humain, l’écoute active et la participation. En faisant sortir les résidents du rôle passif, la Maison de Famille de Bourgogne renforce leur dignité, valorise leur regard et enrichit la dynamique collective.
Pour les professionnels en place, cette démarche inspire fierté et renouvellement ; pour les candidats, elle envoie un signal clair : ici, le futur membre de l’équipe ne sera pas seulement un soignant/une soignante mais un partenaire de vie et de respect.

Vers un modèle reproductible

Le secteur médico-social est confronté à de nombreux défis : perte d’intérêt des jeunes générations pour les métiers liés aux personnes âgées, turnover, manque de reconnaissance… Ce type de projet peut agir comme un levier positif. En impliquant les résidents, on crée un environnement où chacun se sent acteur, respecté et entendu.
La Maison de Famille de Bourgogne démontre qu’il est possible d’innover en restant fidèle à une vision centrée sur la personne âgée — et non simplement sur « l’établissement ». Ce modèle peut inspirer d’autres structures qui souhaitent renforcer le lien entre résidents, équipes et familles.

Pourquoi voter pour ce projet ?

Dans le cadre du Concours MDRS 2025, ce projet se distingue de plusieurs manières : • Il place les résidents au cœur de l’action, non pas comme bénéficiaires mais comme acteurs. • Il répond à une vraie problématique de recrutement et de cohésion d’équipe avec créativité. • Il valorise le professionnalisme, l’écoute et la bienveillance comme critères de sélection. En votant pour la Maison de Famille de Bourgogne, vous soutenez une démarche positive, innovante et respectueuse. Vous contribuez à mettre en lumière un établissement qui repense ses pratiques au service du bien-être des personnes âgées.


La Maison de Famille de Bourgogne offre un regard nouveau sur ce que peut être un lieu de vie pour seniors : un lieu où chacun — résident, professionnel/le, candidat/e — est partie prenante. Ce Job Dating mené par les résidents n’est pas un simple coup de communication, mais une démarche structurée, réfléchie et engagée.
Si vous souhaitez soutenir cette initiative et encourager cette vision de l’accompagnement, n’hésitez pas à voter pour la Maison de Famille de Bourgogne dans le cadre du Concours MDRS 2025.

Alzheimer : savoir repérer les premiers signes pour mieux accompagner ses proches

En France, la maladie d’Alzheimer touche près d’un million de personnes, et ce chiffre ne cesse de progresser avec le vieillissement de la population. Si l’on pense souvent aux pertes de mémoire comme seul symptôme, cette pathologie neurodégénérative se manifeste en réalité de multiples façons. D’où l’importance de savoir repérer les premiers signes, pour mieux accompagner ses proches et anticiper leurs besoins, notamment en matière de cadre de vie, de soins et de lien social.

Des troubles de la mémoire… mais pas uniquement

Les premiers signes de la maladie d’Alzheimer peuvent être discrets, voire confondus avec les effets du vieillissement « normal ». Le symptôme le plus connu, et souvent le plus marquant pour l’entourage, est bien sûr la perte de mémoire à court terme. La personne atteinte peut :

  • oublier des rendez-vous pourtant récents ;
  • poser plusieurs fois la même question ;
  • ne plus se souvenir d’une conversation tenue dans la journée.

Ce qui est frappant, c’est que les souvenirs anciens restent généralement intacts. Cette dissociation est une des caractéristiques les plus révélatrices de la maladie.

Mais les troubles cognitifs ne se limitent pas à la mémoire. Très vite, d’autres fonctions sont impactées, de manière plus ou moins progressive selon les individus.

Difficultés dans les gestes de la vie quotidienne

Au fil du temps, des gestes simples deviennent complexes. Préparer un café, suivre une recette, faire un virement bancaire, s’habiller correctement… autant de tâches familières qui peuvent devenir sources de confusion ou d’erreurs inhabituelles.

Ces difficultés pratiques ne sont pas anodines. Elles témoignent d’un trouble plus global de l’organisation mentale et doivent alerter les proches, notamment lorsque la personne semble consciente de ses erreurs et développe des stratégies d’évitement (refus d’aide, repli sur soi, justification hasardeuse).

Des signes plus subtils : langage, orientation, jugement

D’autres signes d’alerte concernent les fonctions exécutives et la capacité à interagir :

  • La personne perd le fil d’une conversation, cherche ses mots ou utilise des termes inappropriés.
  • Elle se désoriente dans des lieux qu’elle connaît bien, ou ne se rappelle plus quel jour on est.
  • Elle a du mal à suivre un raisonnement, à organiser une idée ou à prendre une décision simple.

Une altération du jugement peut aussi se manifester par des comportements inhabituels : achats compulsifs, dépenses déraisonnables, méfiance excessive vis-à-vis des proches ou oubli de règles élémentaires de sécurité.

Ces signes peuvent sembler anodins au départ, mais leur accumulation doit inciter à consulter un professionnel de santé.

Changements de comportement et de personnalité : le rôle de l’entourage

L’un des aspects les plus déroutants pour les familles est souvent l’évolution du comportement ou de la personnalité du proche malade. Là où la personne était douce, patiente ou joyeuse, apparaissent parfois :

  • de l’irritabilité, de l’agressivité ou de l’angoisse ;
  • une perte d’intérêt pour les activités habituelles (lecture, jardinage, sorties…) ;
  • des réactions excessives ou inadaptées, y compris dans un environnement familier.

Ces transformations ne sont pas volontaires. Elles résultent du dysfonctionnement progressif du cerveau, et nécessitent une approche bienveillante, dénuée de jugement. Il ne s’agit pas de « changer de caractère », mais de faire face à un bouleversement neurologique réel.

L’isolement social : un facteur aggravant

L’un des grands enjeux dans l’accompagnement de la maladie d’Alzheimer est la lutte contre l’isolement. Lorsqu’une personne âgée vit seule, sans stimulation intellectuelle ni interaction sociale régulière, les troubles cognitifs peuvent s’aggraver beaucoup plus vite.

À l’inverse, maintenir une vie sociale adaptée, même simple, peut ralentir la progression de la maladie :

  • conversations quotidiennes,
  • activités manuelles ou physiques douces,
  • participation à des repas partagés ou à des ateliers,
  • promenade régulière en compagnie.

Ces éléments, souvent jugés accessoires, sont en réalité fondamentaux pour la qualité de vie du malade… et pour son autonomie.

Que faire en cas de doute sur un début d’Alzheimer ?

La première étape reste la consultation du médecin traitant. C’est lui qui pourra effectuer un premier bilan ou orienter vers une consultation mémoire, généralement assurée dans un centre hospitalier.

Si la personne malade refuse l’idée d’un bilan ou minimise les signes, il est important de ne pas la brusquer. Parfois, passer par un proche de confiance, un enfant ou un professionnel formé peut permettre d’amorcer le dialogue avec douceur.

Une fois le diagnostic posé, différentes solutions peuvent être envisagées : accompagnement à domicile, aides financières (APA, PCH…), accueil de jour, ou solutions de logement sécurisé et stimulant.

C’est dans cette optique que l’habitat partagé prend tout son sens.


Alzheimer et habitat partagé : une réponse humaine et innovante

Lorsque la maladie s’installe, la question du cadre de vie devient centrale. Faut-il rester à domicile avec de l’aide ? Faut-il envisager une entrée en établissement ? Existe-t-il des alternatives plus souples, plus humaines ?

Notre Maison de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, située au cœur de la vallée de Chevreuse, illustre parfaitement cette nouvelle génération d’habitat partagé à taille humaine, pensée pour les personnes atteintes de troubles cognitifs.

Cette colocation dédiée accueille jusqu’à cinq personnes âgées, dans une maison chaleureuse de 180 m², avec jardin, pièces à vivre partagées et accompagnement 24h/24.

Ce modèle d’habitat partagé offre un équilibre subtil entre sécurité, intimité et vie sociale. Chaque résident conserve son espace personnel, tout en profitant d’activités collectives et d’une présence humaine constante, évitant l’isolement et favorisant la stimulation cognitive.

L’équipe sur place est formée aux spécificités de l’accompagnement de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. Grâce à une approche individualisée et bienveillante, les résidents sont accompagnés avec respect, patience et constance.


Pourquoi cette alternative séduit-elle autant de familles ?

Contrairement aux EHPAD traditionnels, l’habitat partagé propose :

  • Un cadre de vie plus familial et apaisant ;
  • Un accompagnement plus personnalisé, rendu possible par le petit nombre de résidents ;
  • Une équipe présente 24h/24, mais non intrusive ;
  • Des liens sociaux naturels, favorisés par la vie en colocation ;
  • Une transition plus douce pour les personnes qui refusent les établissements classiques.

À Saint-Rémy-lès-Chevreuse, l’environnement calme et verdoyant contribue à la sérénité des résidents, tout en restant à proximité des commerces et services médicaux.


Repérer, agir, accompagner autrement

La maladie d’Alzheimer bouleverse autant les malades que leurs proches. Mais repérer les signes précoces, c’est déjà agir. Cela permet d’adapter la vie quotidienne, d’anticiper les besoins, d’ouvrir le dialogue sur les envies et les limites de chacun.

Face à cette pathologie complexe, il existe aujourd’hui des solutions concrètes, respectueuses et innovantes. L’habitat partagé, comme celui de « Comme à la maison » à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, en est l’une des plus belles expressions : une réponse humaine à un défi de société.

Aidants familiaux : quelles aides financières en 2025 pour soulager leur engagement ?

En France, ils sont près de 11 millions à accompagner au quotidien un proche en perte d’autonomie, en situation de handicap ou atteint d’une maladie. Ils s’appellent Marie, Paul, Sophie ou Ahmed. Ils sont conjoints, enfants, voisins, amis. Et bien souvent, ils ignorent qu’ils sont “aidants familiaux”. Derrière ce rôle discret, pourtant essentiel, se cache une réalité lourde : temps, énergie, charge mentale… et bien souvent des difficultés financières.

Heureusement, en 2025, plusieurs aides financières existent pour reconnaître et soutenir les aidants. Encore faut-il les connaître. Tour d’horizon des droits, allocations et dispositifs disponibles cette année pour alléger le quotidien de celles et ceux qui accompagnent leurs proches.


Êtes-vous aidant ? Un statut plus large qu’on ne le croit

La loi ne réserve pas ce titre à la famille proche. Est reconnu comme aidant toute personne qui :

  • Apporte une aide régulière à un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap,
  • Sans rémunération (hors contrat salarié ou emploi direct),
  • Qu’elle vive ou non avec la personne aidée.

Cela peut être :

  • Un conjoint, partenaire de PACS ou concubin,
  • Un enfant ou un parent,
  • Un frère, une sœur, un gendre, une belle-fille,
  • Ou même un voisin entretenant un lien stable.

L’aide peut être physique, morale, logistique : toilette, repas, courses, démarches administratives, présence rassurante, accompagnement aux rendez-vous… Dès lors que cette implication est constante, vous pouvez prétendre à des aides spécifiques.


L’AJPA : une compensation pour les aidants qui s’arrêtent de travailler

Si vous devez suspendre votre activité professionnelle pour accompagner un proche, l’AJPA vous permet de compenser une partie de la perte de revenus.

Conditions :

  • Être salarié, fonctionnaire, indépendant ou demandeur d’emploi indemnisé ;
  • Aider un proche bénéficiaire de l’APA (perte d’autonomie) ou reconnu handicapé (taux ≥ 80 %) ;
  • Avoir obtenu un congé proche aidant auprès de son employeur.

Montants 2025 :

  • 65,80 € par jour (ou 32,90 € pour une demi-journée),
  • Plafond de 22 jours par mois, soit jusqu’à 1 447,60 €/mois,
  • 66 jours indemnisés par personne aidée (maximum 264 jours au total).

Sans condition de ressources, l’AJPA reste sous-utilisée malgré son intérêt financier.


L’AJAP : accompagner un proche en fin de vie

Lorsque la maladie arrive en phase terminale, l’AJAP (allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie) permet à l’aidant d’être présent auprès de son proche jusqu’au bout.

Conditions :

  • Le proche doit être en phase avancée d’une maladie incurable ;
  • L’accompagnement se fait à domicile, en résidence ou en structure non hospitalière ;
  • L’activité professionnelle est suspendue ou réduite.

Montants 2025 :

  • 64,41 € par jour (suspension totale) ou 32,21 € (activité partielle),
  • Jusqu’à 21 jours (ou 42 jours en temps partiel),
  • Plafond : 1 352,61 €.

La PCH : un dédommagement pour l’aide au handicap

La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide versée au proche aidant pour compenser l’aide humaine apportée à une personne handicapée.

Conditions :

  • Le proche aidé doit avoir un taux d’incapacité ≥ 80 % (ou entre 50 et 79 % avec restriction d’autonomie sévère),
  • Le rôle de l’aidant est reconnu par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).

Montants 2025 :

  • Jusqu’à 1 231,15 €/mois si l’aidant travaille en parallèle (taux horaire : 4,78 €),
  • Jusqu’à 1 477,38 €/mois si l’aidant ne travaille pas (taux horaire : 7,16 €).

Ce dédommagement mensuel peut être versé directement à l’aidant, ou utilisé pour salarier une aide professionnelle.


Des aides complémentaires souvent méconnues

L’aide au répit (APA)

Permet de financer un relais temporaire pour que l’aidant puisse se reposer (accueil de jour, hébergement temporaire, baluchonnage à domicile…). Elle peut être intégrée dans le plan d’aide APA (allocation personnalisée d’autonomie) de la personne aidée.

Crédit d’impôt

Les dépenses liées à l’emploi d’une aide à domicile (ménage, repas, toilette, garde de nuit…) ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50 %, même si vous n’êtes pas imposable.

Assurance vieillesse des aidants (AVA)

Si vous aidez un proche sans travailler, vous pouvez valider des trimestres de retraite à condition d’être reconnu comme aidant par la MDPH ou dans le cadre de l’APA.

Congé proche aidant

Un congé de 3 mois renouvelable (maximum 1 an sur toute la carrière), permettant de s’absenter de son emploi tout en conservant certains droits. Il peut être indemnisé via l’AJPA.

Don de jours de repos

Vos collègues peuvent vous offrir des jours de congés non utilisés (RTT, CP) pour vous permettre d’accompagner votre proche tout en étant rémunéré.


Être aidant salarié ou bénévole : que choisir ?

Il est possible d’être aidant “familial” sans être payé, ou de devenir salarié de la personne aidée via l’APA, la PCH ou un emploi direct (chèque emploi service universel).

  • Le statut bénévole donne accès aux aides (AJPA, PCH, AVA).
  • Le statut salarié implique un contrat de travail, un salaire, mais exclut certaines aides comme l’AJPA.

À noter : on ne peut pas cumuler AJPA + rémunération via APA/PCH.


Comment faire une demande d’aide en 2025 ?

1. Identifier la situation du proche :

  • Est-il bénéficiaire de l’APA ou de la PCH ?
  • A-t-il une reconnaissance de handicap ?
  • Son état nécessite-t-il une aide humaine régulière ?

2. Réunir les documents utiles :

  • Attestations médicales, justificatifs de lien, emploi du temps d’aidant, attestations de présence, etc.

3. S’adresser aux bons interlocuteurs :

  • CAF ou MSA pour l’AJPA ou l’AJAP,
  • MDPH / Département pour la PCH ou l’APA,
  • Centre des impôts pour les crédits d’impôt,
  • Service RH de votre employeur pour un congé proche aidant,
  • Plateformes d’accompagnement ou CCAS pour être guidé dans vos démarches.

Questions fréquentes

Puis-je cumuler plusieurs aides ?
Oui, dans la plupart des cas. Mais attention : certaines aides ne sont pas compatibles entre elles (ex : AJPA + rémunération en tant qu’aidant salarié).

Les aides sont-elles rétroactives ?
Parfois. Gardez tous vos justificatifs : horaires d’aide, factures, échanges avec les médecins…

Faut-il vivre avec son proche pour être aidant ?
Non. Il suffit d’apporter une aide régulière et significative, même à distance.


L’engagement ne doit pas rimer avec sacrifice

Accompagner un proche, c’est un geste d’amour, de solidarité. Mais cela ne devrait jamais se faire au détriment de la santé, des revenus ou de la retraite. L’État a reconnu cet engagement : les aides existent, et elles sont souvent généreuses.

Encore faut-il les connaître. Trop d’aidants renoncent, par fatigue, par manque d’information ou par peur des démarches.

En 2025, des solutions concrètes existent pour que l’aidant puisse continuer à aider… sans s’oublier. Parce que prendre soin de l’autre, c’est aussi prendre soin de soi.

Redécouvrir la joie de créer : l’art-thérapie, une source de bien-être pour les seniors

Au fil du temps, les mots ne suffisent pas toujours pour dire ce que l’on ressent. Pourtant, peindre, chanter ou modeler de l’argile peut libérer bien plus qu’on ne l’imagine. En résidence, l’art-thérapie offre aux personnes âgées un espace de liberté, d’expression et de sérénité. Bien plus qu’un loisir, c’est une véritable approche de soin qui relie le corps, les émotions et la mémoire.


L’art-thérapie, une autre manière d’exprimer ce que les mots taisent

L’art-thérapie repose sur une idée simple : créer pour se retrouver.
Il ne s’agit pas d’apprendre à peindre ou à chanter, mais d’utiliser l’acte créatif comme un langage, un moyen d’exprimer ce qui ne se dit pas toujours facilement. Le dessin, la sculpture, la danse ou la musique deviennent des supports d’émotions et de souvenirs.

Chez les personnes âgées, cette approche a une portée toute particulière. Avec l’âge, la parole peut parfois se faire rare : fatigue, troubles cognitifs, ou simplement pudeur. L’art-thérapie redonne une voix à celles et ceux qui en manquent. Dans un cadre bienveillant, chacun retrouve la possibilité de “dire sans dire”, de transformer ses émotions en gestes, en formes ou en couleurs.


Créer, c’est aussi soigner : les bienfaits multiples de l’art-thérapie

Les études sur le sujet sont claires : la pratique artistique régulière agit sur le corps et l’esprit. En résidence, elle devient une véritable alliée du bien-vieillir.

Réduire le stress et apaiser les tensions

La concentration nécessaire à la création artistique aide à calmer le mental. En se focalisant sur les couleurs, les sons ou les sensations tactiles, les personnes âgées entrent dans un état de détente proche de la méditation. Le rythme cardiaque se régule, la respiration se fait plus ample, et les pensées anxieuses s’éloignent.

Stimuler la mémoire et les capacités cognitives

Qu’il s’agisse de choisir une teinte, d’imaginer une forme ou de coordonner ses gestes, chaque activité sollicite le cerveau. Pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés, cette stimulation douce favorise l’attention, la concentration et la réminiscence. Un simple dessin peut raviver des souvenirs enfouis, un air de musique réactiver une émotion ancienne.

Retrouver confiance en soi

Créer une œuvre, même modeste, procure un sentiment d’accomplissement. On se sent capable, utile, reconnu. Dans un contexte où la dépendance peut fragiliser l’image de soi, l’art-thérapie aide à restaurer la fierté personnelle.
Un(e) résident(e) qui expose sa toile ou partage un poème reprend sa place au sein du groupe.

Retisser du lien social

Les ateliers collectifs favorisent la convivialité. Les échanges autour d’une œuvre, les rires pendant un cours de théâtre ou les improvisations musicales renforcent les liens entre résidents. Ces moments partagés brisent l’isolement et réenchantent la vie quotidienne.

Accompagner le corps et la douleur

Modeler, découper, danser, chanter… Ces gestes font travailler la motricité fine, entretiennent la souplesse et peuvent réduire certaines douleurs chroniques. Dans les unités de soins ou en accompagnement de pathologies lourdes, l’art devient un support thérapeutique non médicamenteux précieux.


Une palette d’expressions pour tous les goûts

L’art-thérapie s’adapte à chacun : il n’existe pas une seule forme, mais une multitude de chemins créatifs possibles.

Peinture et dessin : la couleur comme langage

Face à une feuille blanche, l’imaginaire prend vie. Les pinceaux deviennent des prolongements des émotions : la douceur d’un pastel apaise, les contrastes d’une aquarelle dynamisent. Certains ateliers proposent le dessin de mandalas, une pratique simple qui favorise la concentration et la détente.

Sculpture et argile : renouer avec le toucher

Travailler la terre réveille les sensations et la motricité. Le contact direct avec la matière invite au lâcher-prise. L’argile ne juge pas : elle accepte les hésitations, se modèle au rythme des mains, et garde la trace du geste. C’est une approche très adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la coordination.

Collage et photo : stimuler la mémoire affective

Composer une image à partir de photos anciennes, de coupures de journaux ou d’objets du quotidien peut faire surgir de nombreux souvenirs. Ces activités nourrissent la mémoire autobiographique et encouragent le dialogue avec les proches : “Tu te souviens de cette robe ?”, “C’était notre premier voyage !”

Théâtre, écriture et poésie : les mots retrouvés

Jouer un rôle, lire un texte, inventer une histoire… Ces formes d’expression réveillent la créativité tout en renforçant la communication. Dans certains ateliers, les participants écrivent des récits de vie ou de courts poèmes qu’ils partagent ensuite : une manière de se raconter autrement.

Musique et mouvement : renouer avec le rythme du corps

La musique stimule les zones du cerveau liées à la mémoire et aux émotions. Chanter une chanson familière ou bouger au rythme d’une mélodie favorise la bonne humeur et la coordination. La danse douce, quant à elle, aide à maintenir la mobilité tout en apportant une grande sensation de liberté.

Relaxation sonore : le pouvoir apaisant des vibrations

Les séances de “bains sonores”, avec bols tibétains ou gongs, sont de plus en plus utilisées en résidence. Les vibrations enveloppent le corps et procurent une détente profonde. Beaucoup de participants décrivent un sentiment de légèreté, voire un apaisement durable du stress.


Comment se déroule une séance d’art-thérapie ?

Une séance commence par un temps d’écoute et d’échange entre le ou la thérapeute et le participant. L’objectif : comprendre l’état émotionnel du moment et choisir ensemble le médium artistique le plus adapté.

Vient ensuite le temps de la création libre, sans consigne rigide. L’art-thérapeute accompagne le geste, soutient la démarche et encourage la personne à exprimer ce qu’elle ressent, sans se soucier du “beau” ou du “réussi”.

À la fin, un moment de partage permet à chacun(e) d’évoquer ce qu’il ou elle a ressenti, d’observer l’œuvre créée, parfois de la commenter. Ces instants de parole renforcent la confiance et la cohésion du groupe.
Chaque séance devient ainsi un espace sécurisé, où l’expression se fait sans jugement, dans un climat d’écoute et de respect.


En résidence : l’art au cœur du soin et du lien

De nombreuses résidences seniors intègrent aujourd’hui des ateliers d’art-thérapie à leur programme d’animation. Ces moments sont très attendus des résidents : ils permettent de rompre la routine, de créer du lien et d’entretenir le goût du beau.

Certains établissements s’associent à des artistes ou à des associations culturelles locales. D’autres ouvrent leurs ateliers à des publics extérieurs, notamment des enfants, dans le cadre de projets intergénérationnels.
Ces initiatives participent à une dynamique positive : les résidences deviennent des lieux de vie, pas seulement de soins.


Une pratique douce mais essentielle

L’art-thérapie n’est pas réservée aux artistes. Elle s’adresse à tous, quelles que soient les capacités physiques ou cognitives. Chaque geste, chaque trait, chaque note a sa valeur.
Créer, c’est exister, ressentir, se reconnecter à soi et aux autres.

Dans un monde où le grand âge est parfois associé à la perte, l’art-thérapie rappelle au contraire ce qui demeure : la capacité d’émotion, de partage et de beauté.
En résidence comme à domicile, offrir la possibilité de créer, c’est offrir un peu de liberté.

Seniors bénévoles : un engagement qui fait du bien

À l’heure du vieillissement de la population, une question essentielle émerge : quelle place pour les seniors dans notre société ? Parmi les nombreuses réponses possibles, le bénévolat apparaît comme un levier puissant d’utilité sociale, d’épanouissement personnel et de solidarité intergénérationnelle. Et les chiffres le confirment : plus d’un tiers des personnes de plus de 65 ans en France sont engagées, à des degrés divers, dans une activité bénévole.

Mais qu’est-ce qui motive cet engagement ? Quels en sont les bénéfices, pour les seniors eux-mêmes comme pour la société ? Et surtout, comment encourager davantage de retraités à franchir le pas ?


Un capital humain précieux… parfois sous-estimé

Contrairement aux idées reçues, les seniors ne sont pas forcément surreprésentés dans le bénévolat associatif. Certes, ils constituent une part importante des responsables d’associations, grâce à leur disponibilité et leur expérience, mais ils ne représentent « que » 36 % des bénévoles réguliers. Et depuis quelques années, cette proportion tend même à légèrement baisser.

Pourtant, le potentiel est immense : avec des millions de retraités en bonne santé, dotés d’un solide bagage professionnel et de temps libre, les associations disposent d’une ressource précieuse et largement mobilisable.


Pourquoi s’engager après la retraite ?

La retraite marque une rupture profonde dans la vie. Elle ouvre une période plus libre, mais parfois aussi déroutante. Certains retraités ressentent un besoin de continuer à « servir à quelque chose », de se sentir utiles, de ne pas disparaître socialement. Le bénévolat devient alors une nouvelle source de reconnaissance, de lien social et d’estime de soi.

Donner du temps aux autres, c’est aussi recevoir en retour : cette phrase revient souvent dans les témoignages de bénévoles seniors.

Et les études sont formelles : le bénévolat a des effets positifs sur la santé physique et mentale, notamment chez les plus de 65 ans. Moins de dépression, un sentiment d’utilité, une meilleure forme cognitive… Autant de bénéfices qui contribuent à bien vieillir.


Un enjeu de société majeur

L’engagement bénévole des seniors ne relève pas seulement du choix individuel. Il constitue aussi un véritable enjeu sociétal.

D’ici 2050, un tiers de la population française aura plus de 60 ans. Dans le même temps, les besoins associatifs explosent : accompagnement des personnes isolées, entraide locale, soutien scolaire, culture, environnement, gouvernance associative…

Face à cette réalité, impliquer davantage les retraités dans le bénévolat est un enjeu stratégique pour construire une société plus solidaire, inclusive et intergénérationnelle.


Des formes d’engagement multiples

Le bénévolat des seniors ne se résume pas à une seule façon de faire. Il peut prendre des formes variées :

  • Le bénévolat régulier, au sein d’une association, pour une mission fixe ;
  • Le bénévolat de compétences, qui permet de mobiliser l’expertise acquise pendant la vie professionnelle ;
  • Le bénévolat ponctuel, pour des actions courtes, selon ses disponibilités ;
  • Le bénévolat « informel », sans cadre associatif : rendre service à ses voisins, animer une activité dans un club local, participer à la vie du quartier…

Ce large éventail permet à chacun de s’engager à son rythme, selon ses envies et ses capacités.


Des freins encore présents

Malgré tous ses avantages, le bénévolat ne va pas de soi pour tous les seniors. Plusieurs freins persistent :

  • La peur de l’engagement envahissant, de ne pas pouvoir dire non ;
  • Le manque d’information sur les missions disponibles ;
  • L’absence d’accompagnement dans la transition travail / retraite ;
  • Une méconnaissance de la diversité du monde associatif.

De plus, certaines personnes vivent la retraite comme une période de fragilité, voire de repli. Dans ce cas, il est essentiel d’agir avec douceur, en proposant d’abord des activités conviviales, sans pression, qui recréent du lien.


Un accompagnement indispensable

Pour encourager l’engagement bénévole des retraités, il ne suffit pas de vanter ses mérites. Il faut aussi mettre en place des dispositifs d’accompagnement adaptés, bien en amont de la retraite ou juste après.

C’est l’idée du « Projet de Vie » défendu par France Bénévolat : aider les futurs retraités à se projeter, à identifier leurs envies, leurs valeurs, leurs compétences à transmettre.

Cela passe aussi par des ateliers de sensibilisation, des entretiens personnalisés, et une meilleure valorisation du bénévolat dans les entreprises (par exemple via le mécénat de compétences en fin de carrière).


Le rôle clé des associations

Pour attirer et fidéliser les bénévoles seniors, les associations doivent aussi faire leur part. Cela implique :

  • D’accueillir sans jugement, en respectant les rythmes et les limites de chacun ;
  • De proposer des missions claires, utiles et valorisantes ;
  • De mettre en place une charte du bénévolat et une convention d’engagement réciproque ;
  • D’éviter toute forme d’exploitation du bénévolat sous prétexte qu’il est gratuit.

Un bénévole n’est pas une ressource inépuisable, mais un partenaire à respecter.


Des impacts concrets sur la société

En s’engageant, les seniors ne se contentent pas de « s’occuper » : ils contribuent activement à faire société.

Leur engagement renforce le tissu associatif, participe à l’entraide locale, crée du lien entre générations, et permet souvent à des projets de voir le jour ou de perdurer.

Ils sont aussi des modèles positifs pour les plus jeunes, en incarnant des valeurs d’altruisme, de solidarité et de citoyenneté active.


En résumé : une chance à saisir, ensemble

L’engagement bénévole des seniors est une réponse simple, humaine et puissante à de nombreux défis contemporains : isolement, crise du lien social, besoin d’action collective, vieillissement de la population…

Pour cela, les retraités ont besoin de reconnaissance, d’accompagnement, et d’un discours positif sur leur rôle dans la société.

Et si, au lieu de parler du vieillissement comme d’un problème, on regardait les seniors comme une richesse à mobiliser ?

Déménagement en résidence senior : nos conseils pour bien s’organiser

Quitter son domicile pour intégrer une résidence senior marque une étape importante, souvent chargée d’émotion et de symboles. Ce changement, s’il est bien préparé, peut offrir une nouvelle qualité de vie : logement sécurisé, confort moderne, ambiance conviviale et services à la carte. Mais par où commencer pour que tout se déroule sereinement ? Voici les conseils essentiels pour un déménagement réussi, sans stress ni oubli.

Anticiper le projet plusieurs semaines à l’avance

La première étape consiste à visiter plusieurs résidences seniors pour comparer les lieux, les services proposés et l’ambiance générale. Chaque établissement est unique. Prendre le temps de découvrir l’environnement et d’échanger avec les équipes sur place permet de faire un choix éclairé. Certaines structures proposent même des séjours découverte pour tester les conditions de vie, une occasion précieuse d’évaluer le confort, la sécurité et la convivialité avant de s’engager.

Une fois le lieu choisi, il est important de bien préparer son installation. Prendre des mesures précises, photographier les espaces, repérer les rangements disponibles : tout cela vous permettra d’organiser le transfert de vos meubles et objets personnels sans mauvaise surprise.

Trier ses affaires avec méthode

Dans de nombreux cas, passer d’une maison ou d’un grand appartement à un logement en résidence implique de faire du tri. Pour ne pas se sentir à l’étroit, mieux vaut conserver uniquement les objets vraiment utiles ou ayant une valeur sentimentale. C’est l’occasion de simplifier son quotidien et de ne garder que l’essentiel.

Les affaires dont vous ne vous servez plus peuvent être données à des proches ou à des associations. Si vous avez des objets à vendre, les brocantes, les plateformes en ligne ou les magasins d’occasion permettent de leur offrir une seconde vie tout en récupérant un peu de budget pour financer le déménagement.

Préparer le départ de l’ancien logement

Les démarches à effectuer diffèrent selon que vous êtes propriétaire ou locataire. Si vous êtes locataire, il faudra respecter le préavis et organiser un état des lieux de sortie. Si vous êtes propriétaire, il s’agira soit de vendre votre bien, soit de le mettre en location. Dans tous les cas, quelques réparations et un bon nettoyage sont souvent nécessaires.

Il ne faut pas oublier non plus de résilier ou transférer les contrats liés au logement (eau, gaz, électricité, internet) et de déclarer le changement d’adresse auprès des services concernés : Sécurité sociale, caisses de retraite, banques, mutuelles, impôts…

Organiser le déménagement avec soin

Le jour J ne doit rien laisser au hasard. Il est préférable de s’y prendre tôt pour réserver un déménageur, surtout si vous souhaitez faire appel à une entreprise spécialisée dans l’accompagnement des seniors. Ces professionnels proposent des services adaptés : emballage, manutention de mobilier lourd, démontage et remontage, mais aussi transport d’objets fragiles ou précieux.

Si vous ne pouvez pas tout emporter dans l’immédiat, pensez à louer un espace de stockage temporaire pour conserver vos affaires en toute sécurité.

Gérer les aspects financiers

Déménager représente un coût non négligeable. Heureusement, des aides peuvent vous être accordées. Certaines caisses de retraite ou collectivités locales proposent des subventions spécifiques aux personnes âgées qui changent de logement. Il existe aussi des dispositifs de crédit d’impôt liés aux services à la personne ou à l’emménagement en résidence senior.

N’hésitez pas à vous rapprocher d’un conseiller ou d’une assistante sociale pour vérifier les dispositifs auxquels vous êtes éligible. Chaque situation est unique, et il serait dommage de passer à côté d’un coup de pouce.

S’installer en douceur dans son nouveau chez-soi

Les premiers jours en résidence peuvent être source d’appréhension. Pour bien vivre cette transition, il est important de recréer rapidement un cadre familier. Disposer ses objets personnels, retrouver ses repères, décorer à son goût, autant d’éléments qui aideront à se sentir chez soi.

Certaines résidences proposent un accompagnement dès l’arrivée : aide à l’installation, fixation des cadres, rangement, élimination des cartons… Ces services sont précieux pour se poser sans fatigue ni stress inutile.

Solliciter ses proches et ne pas rester seul

Un déménagement est toujours plus simple lorsqu’il est partagé. Entourez-vous de vos proches, que ce soit pour organiser, transporter ou simplement pour vous accompagner dans cette étape. Le soutien moral est aussi important que l’aide matérielle.

Par ailleurs, de nombreuses résidences disposent de services d’aide ou de conciergerie. Ces professionnels peuvent vous assister pour les formalités, la logistique ou même les démarches administratives.

Une nouvelle vie à construire

Contrairement à une idée reçue, intégrer une résidence senior ne signifie pas perdre en autonomie, bien au contraire. Il s’agit d’un choix de vie tourné vers le confort, la sécurité, la sérénité — et souvent la convivialité. C’est une manière d’anticiper les besoins futurs tout en conservant une grande liberté d’action.

Avec un peu d’anticipation, une organisation soignée et l’aide des bonnes personnes, ce nouveau départ peut être l’occasion d’ouvrir une nouvelle page de vie, plus légère et plus sereine.

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